Hey, ça va faire un an et demi que je n’ai rien rédigé pour Bemani.fr, le temps passe définitivement trop vite !
Comme AKanda le signalait dans un des derniers articles postés, nous vivons actuellement tous deux au Japon. Habitant pas trop loin de Tokyo et étant actuellement en vacances, autant dire qu’il était difficilement envisageable de rater un évènement comme la JAEPO.
Malheureusement, suite à une préparation un peu tardive et de folles aventures tokyoïtes, je suis allé à cet évènement comme un vrai touriste, mon ticket visiteur dans une main, mon téléphone portable dans l’autre comme seul moyen de prendre des photos. On est loin de ce que j’avais prévu à la base, mais gageons que la prochaine fois, tout suivra le plan.
La Japan Amusement Expo est un évènement dédié au secteur des jeux arcade. Les acteurs du milieu viennent y présenter leurs dernières machines et faire des annonces. C’est aussi l’évènement choisi par Konami (qui assurait deux scènes simultanées !) pour le déroulement des finales du Konami Arcade Championship : Mah-Jong Fight Club, Gitadora GuitarFreaks/DrumMania, Beat Stream, Dance Evolution, DDR et IIDX.
Capcom était également présent avec une nouvelle version de Cross x Beats et la mouture arcade de Cytus.
Konami en a profité pendant le premier jour de l’event (réservé aux pros) pour annoncer deux nouveaux jeux : Otoiroha et Nostalgia.
Le premier part sur une base de Sound Voltex ( quatre boutons alignés horizontalement, ici en forme de pentagones) mais les potards sont transformés en deux rampes verticales où il faudra faire glisser des boutons, en fonction des indications du jeu.
Le second est un plagiat de Chunithm genre de descendant de Keyboard Mania.
Malheureusement, je ne sais pas si j’ai manqué quelque chose ou si cela était seulement possible la veille, mais je n’ai pas été en mesure de tester ces deux jeux, juste regarder des démos sur scène. Otoiroha m’a laissé de marbre, mais Nostalgia semble déjà plus attirant, malgré une réserve quant aux sensations en jeu : Keyboard Mania utilisait un vrai clavier de piano, ce qui n’est clairement pas le cas ici.
Une boutique Konami Style était également présente, mais elle ne proposait pas grand chose d’intéressant : quelques CDs en avant-première, une peluche de Pastel-kun haute de 50cm… le seul vrai intérêt étant ensuite de pouvoit faire dédicacer ses acquisitions par un des artistes Bemani présents ce jour là.Il paraît également qu’il était possible de tester le futur pad beatmania IIDX : Infinitas, réalisé par Konami. Hélas, une fois encore j’ai dû passer à côté d’une information car impossible de poser mes mains dessus. Heureusement, les gens de chez Bemani-Style étaient également sur place, vous pouvez lire leurs réactions dans cet article.
Et le Konami Arcade Championship dans tout ça ? Autant le dire tout de suite, la hype était loin d’être présente !
Ce n’est peut-être qu’une impression dû au décalage entre le visionnage des streams des années précédente et la réalité, mais j’ai vraiment l’impression que Konami cherche à expédier le plus vite possible cette histoire de finales, peut-être du fait d’une réduction des finances allouées. Le KAC 2013 notamment m’avait donné l’impression d’être un évènement incontournable, avec des épreuves (parfois trop) longues, énormément de participants, du sang, des larmes, du très haut-niveau… Le tout ne donnant qu’une envie : partir au Japon pour vivre ce moment de communion Bemaniste.
Sur place, désillusion. L’utilisation de deux scènes simultanées induisait forcément une difficulté à suivre l’intégralité des présentations et tournois. Pire, le chevauchement des sons pourrissaient globalement l’expérience live.
Moralité : regardez les streams chez vous et ne perdez pas votre temps à venir sur place.
Notez d’ailleurs que Damdam a réalisée un commentaire audio pour l’épreuve sur pop’n music. Je ne sais pas si elle ou quelqu’un d’autre compte en faire pour celles de la JAEPO, mais ça reste une initiative très sympathique à découvrir.
Et même via le stream, je trouve qu’il manque quelque chose à cette édition du KAC. Dolce sur IIDX n’avait pas l’air à fond, Aicecream n’était pas présente pour Dance Evolution, le concert live était à peine intéressant (mention spéciale à DJ Yoshitaka qui essaye encore et toujours de faire lever les bras des gens sur la même chanson)… Vraiment, un manque de hype flagrant, à l’image de l’évènement en lui-même en fait !
Car passé la surprise de presque percuter Naoki Maeda dans une allée, et de sautiller de joie en apercevant DJ Yoshitaka, Nekomata Master, LED, Dolce et consort en chair et en os, la JAEPO était en elle-même très vide, très ennuyeuse et bien trop bruyante, chaque stand essayant d’attirer l’attention du public par une explosion sonore toutes les deux minutes. Pas énormément de machines à tester, créant de longues files d’attente pour les rares titres accessibles.
Après deux heures passées à attendre pour pouvoir tester Cytus Arcade et un dernier coup d’oeil sur la scène du KAC, j’ai finalement décidé de partir pour mettre quelques yens dans une borne IIDX. Cette JAEPO est une déception, mais je croise les doigts pour pouvoir assister à d’autres évènements de ce type avant mon retour en France, avec cette fois plus de choses à découvrir !
